Alors que les écologistes pensaient en avoir fini avec les affaires de moeurs, c’est au tour de la député de Paris de se retrouver dans l’oeil du cyclone.
C’est lors d’une battue au sanglier que les faits se seraient produits. Un chasseur parti en éclaireur aurait rencontré Sandrine Rousseau alors qu’elle se baladait en forêt.
Le soir-même, il portera plainte en gendarmerie.
« Le chasseur est parti en courant alors que je remontais mon pantalon après avoir satisfait un besoin naturel. Ça ne fait pas de moi une détraquée sexuelle ! Les chasseurs cherchent par tous les moyens à nous décrédibiliser. Ils usent d’arguments fallacieux et font preuve d’une mauvaise foie navrante » s’est défendue la député.
Une affaire similaire avait déjà été relayée dans les médias en 2022. La maire écologiste d’une petite commune ardéchoise avait été accusée d’harcèlement sexuel par un chasseur pour lui avoir dévoilé sa chute de rein alors qu’elle se baissait pour cueillir un champignon. L’affaire s’était soldée par un non-lieu.
Si l’affaire peut prêter à sourire, c’est bien le partage de la forêt qui se retrouve au coeur du débat. Alors qu’à l’assemblée une proposition de loi visant à interdire la chasse le week-end devrait être étudiée prochainement, les chasseurs montre les crocs et semblent plus que jamais déterminés à défendre une activité de plus en plus controversée.
Même si l’affaire semble se diriger vers un nouveau non-lieu, une reconstitution des faits devrait prochainement être effectuée.
