
La rencontre de Dominique Pelicot avec l’Abbé Pierre lorsqu’il était enfant de choeur peut-elle constituer une circonstance atténuante ? C’est ce que compte démontrer son avocate, alors que les vidéos et les témoignages accablent son client. « Dès son plus jeune âge, mon client a été shooté au vin de messe ! Lui aussi est une victime ! » Un argument qui peine à convaincre le jury, d’autant plus que Maître Zavarro n’a pour l’instant fourni aucune preuve.
L’avocat de Gisèle Pelicot se dit choqué par l’argument de sa consoeur : « se servir d’un autre fait d’actualité sordide pour étayer sa défense est abject. Demain elle nous dira qu’il a drogué sa femme parce qu’il est fan de Pierre Palmade !? Et elle tentera de nous faire croire qu’à 70 ans ma cliente est adepte du chemsex ?! »
Le clergé a décidé de se constituer partie civile afin de défendre l’ordre des prêtres une fois de plus montré du doigt. « Oui le nombre de victimes au sein de l’église s’élève à 300 000 sur les 50 dernières années, mais jamais aucun prêtre n’a versé une seule goutte de vin à un enfant de moins de 12 ans ! » s’est défendu le porte-parole du clergé.
Les arguments de la défense semblent avoir trouvé écho dans d’autres affaires puisque les avocats de Nicolas Hulot et Gérard Depardieu tentent de prouver que c’est l’Abbé Pierre qui a baptisé leurs clients dans les années 50.