
Le 124ème refus pour le poste de ministre des Outre-mer fût celui de trop pour Michel Barnier. « Même Ségolène Royal et Manuel Valls en n’ont pas voulu ! » s’écrit-il exaspéré. Alors qu’il est prêt à rendre son autonomie à la Nouvelle-Calédonie, l’un de ses conseillers lui propose de contacter France Travail afin de trouver la perle rare : « si, vous savez… anciennement pôle emploi … l’ANPE oui c’est ça »
Après vingt minutes d’attente, le premier ministre peut enfin préciser sa demande : « Si vous êtes demandeur d’emploi, tapez 1. Si vous êtes employeur, tapez 2. Pour revenir à l’accueil, tapez étoile ». N’étant pas très à l’aise avec les touches de son clavier, le chef du gouvernement préfère convoquer le directeur de France Travail à Matignon.
L’étude d’une centaine de CV permet de proposer le poste à un prof de plongée d’origine antillaise. Celui-ci aurait accepté un CDD de 6 mois, car il souhaiterait reprendre son activité à Pointe-à-Pitre en mars. Quant au poste de ministre de l’intérieur, l’ancien videur du « Palace Disco » de Dijon l’aurait accepté, à condition que son pit bull « Ulrich » soit nommé secrétaire d’état en charge de l’immigration.
« Et l’autre auvergnat de Wauquiez qui voulait le ministère de l’intérieur ! Qu’est-ce qu’il y connaît en sécurité à part les épouvantails et la protection des troupeaux de chèvres ! » s’énerve le premier ministre. Alors qu’il retrouve son calme, il reçoit un énième texto de Patrick Balkany pour le ministère de la justice.
Si le gouvernement n’est pas formé avant lundi prochain, Michel Barnier pourrait élargir ses recherches en faisant appel à Manpower et Adecco.