23 août 2025

Lundi matin, 7h15. La scène se passe dans une entreprise de logistique de la banlieue d’Orléans. Jean-Yves Pontet insert une pièce de 50 centimes dans « Selecta 11-24 », la machine à café installée dans la salle de pause. Il règle le dosage du sucre, appuie sur la touche « café court ». 15 secondes plus tard il est servi. C’est le premier d’une longue série pour Jean-Yves mais aussi pour Selecta 11-24 qui va une fois de plus passer son lundi matin à écouter son meilleur client lui raconter son week-end.

Pêche à la ligne, compét’ de gym de la petite dernière, repas chez la belle-famille, rien ne lui sera épargné.
« On arrive toujours à s’extirper en prétextant un coup de fil à passer ou un colis à réceptionner, mais pour la machine c’est insupportable. Surtout qu’il revient toutes les heures avec quelqu’un de différent. A sa place, j’arrêterai de le servir » témoigne un collègue de Jean-Yves.

Un conseil difficile à appliquer quand on sait que les consommations de Jean-Yves représentent près d’un tiers du chiffre d’affaire de la machine.
Si une grève fût un temps envisagée, le professionnalisme de Selecta 11-24 l’a poussé à ne pas « prendre en otage » les autres salariés dont les blagues et autres anecdotes égayent le quotidien.

Aux dernières nouvelles, les collègues de Jean-Yves se sont cotisés pour lui acheter une cafetière à dosettes afin de soulager une machine aux abois.
Si depuis ses débuts la cafetière à dosettes semble imperturbable, lundi prochain son self-contrôle risque d’être mis à rude épreuve puisque Jean-Yves rentrera d’un séjour de 2 semaines en République Dominicaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *