5 juillet 2025

Gérald Darmanin s’est rendu lundi au Sénat pour présenter le nouveau projet de loi immigration du gouvernement.
Après avoir réaffirmé son intention d’être « ferme, juste et efficace », il s’est prêté à l’exercice des questions-réponses sur le point le plus polémique de sa loi : l’envoi des étrangers en situation irrégulière à Gaza.

« Quand la guerre sera finie, la main d’œuvre va manquer à Gaza. Les gazaouis auront besoin d’aide pour balayer les gravats et reconstruire leurs habitations. Les étrangers seront donc les bienvenus ! De plus, la Palestine n’est pas reconnue comme nation ce qui simplifie considérablement les formalités administratives. Les nouveaux arrivants pourront choisir leurs noms et leurs prénoms sur leurs cartes de séjour. Un nouveau départ inespéré que la France ne peut pas leur offrir » a expliqué le ministre.

Pour répondre aux critiques des sénateurs les plus à gauche de l’hémicycle, Gérald Darmanin s’est montré rassurant concernant les conditions d’accueil des futurs migrants : « d’ici la fin de la guerre, de nombreux gazaouis vont encore perdre la vie ce qui laissera libre de nombreux logements pour les nouveaux arrivants »

Au Proche-Orient, le Hamas semble voir d’un bon œil l’arrivée de nouveaux boucliers humains. Quant à Israël, cibler ces nouveaux arrivants permettrait d’alléger le nombre de victimes gazaouis et ainsi de répondre favorablement aux appels au calme de la communauté internationale.
Si le projet de loi immigration rapprochait les deux camps, Gérald Darmanin deviendrait un sérieux prétendant au prochain prix Nobel de la paix.

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